Nicolas Sarkozy… NON à la mise à mort !

Il y a des moments où l’on ne peut pas se taire, et je constate que le moment présent ne me laisse guère le choix du silence, comme sans doute à quiconque doué d’une étincelle de conscience. La « mise à mort » de Nicolas Sarkozy, du moins j’ose l’espérer, ne peut manquer de choquer notre conscience humaine, quel que soit notre appartenance politique et nos sympathies : tous ceux que ne lui pardonnent apparemment pas d’avoir été élu président de la République (et encore moins de s’être marié avec celle qui était peut-être une de leur muse) ont saisi l’occasion — largement orchestrée et amplifiée par leurs soins ! — d’une première baisse de popularité (quel courage, quelle témérité !) pour s’abattre sur lui tels des furieux et lui lancer jusqu’à ce dernier coup particulièrement bas et ignoble : l’affaire du SMS.

Un journal, dont je n’ai pas envie de citer le nom, jadis porteur du flambeau de l’éthique humaniste, se fait aujourd’hui le hérault de la mauvaise foi et du double, du triple langage !
Mais où est passée notre capacité d’indignation ! Où sont passés le refus de l’injustice, la probité, l’honnêteté intellectuelle ? Ainsi Nicolas Sarkozy serait coupable, forcément coupable de tout ? Aucune circonstance atténuante, aucun bénéfice du doute, rien : coupable… parce que de droite !

Je n’ai jamais été que d’un parti : celui de l’humanité !
Nicolas Sarkozy est un être humain à part entière ! À ce titre, il a droit à être traité comme n’importe lequel d’entre nous, humainement, avec considération et dans le respect de sa dignité et de son intimité !

Nicolas Sarkozy, être humain, vous n’êtes pas seul ! Ne désespérez pas du genre humain !
Et puissions tous à l’avenir, dirigeants et dirigés, les uns envers les autres, faire preuve de plus d’humanité, toujours plus d’humanité !

Humainement,
t

Shalom Laurent Gloaguen

Je voudrais m’exprimer ici suite à la lecture d’un texte anti-humaniste, désabusé, d’un appel à la mort, d’une négation de tout ce pourquoi je me suis battue toute une vie, publié par un blogueur.

Un texte, qui fait l’apologie de l’extermination de l’humanité envisagée comme une bonne Nouvelle…

Vous pouvez lire le texte en question sur LePost.fr : âmes sensibles s’abstenir !

Shalom, Laurent Gloaguen !

Par le passé, Laurent Gloaguen, vous êtes venu attaquer ma famille, mon association. J’en ai souffert, mais je n’ai pas bougé. Pourquoi ? Par humanité ! Je voulais comprendre : pourquoi tant de haine ? Je n’avais jamais entendu parler de vous auparavant… J’ai donc lu votre blog. Je l’ai parcouru, en long, en large et en travers. Eh bien non, je ne comprends pas. Non pas votre ressentiment vis-à-vis de vous-même, mais le soutien dont vous bénéficiez au sein de la blogosphère dite «influente». Aujourd’hui , ce soutien indéfectible continue… À une ou deux exceptions près (révolte légitime !), aucun blog ne parle de votre texte sur la Shoah…

Vous avez attaqué une première fois, et je n’ai pas répondu (non que cela m’ait été facile, loin s’en faut), mais là je ne peux ni veux me taire. J’ai attendu qu’une réponse vienne de la blogosphère, un sursaut de lucidité, non pas pour vous accabler mais pour vous faire réfléchir, vous responsabiliser et clamer ouvertement l’évidence : plus jamais ça !

J’ai attendu jusqu’à ce soir, mais manifestement le silence régne dans la blogosphère. On fait comme si de rien n’était, comme si la ligne rouge n’avait pas été franchie, comme-ci…

Alors, je vous réponds. Non pas en tant que blogueuse inconnue, ni en tant que personnalité influente que je ne suis pas, ni même en tant que présidente des Humains Associés, mais au nom de l’humain, au nom de l’Espérance, au Nom de tous les miens !

Shalom, Salam, Paix, Laurent Gloaguen,

Et paix sur la terre aux hommes et femmes de bonne volonté,

Dans l’histoire de l’humanité, il y a toujours eu des hommes qui ont fait preuve d’une profonde humanité et qui nous ont donné à tous une immense leçon de courage. Des êtres qui ne jugent jamais. Ils n’ont pas passé leur vie à se lamenter, mais à la célébrer, dans le meilleur autant que dans le pire !
Et c’est grâce à ces êtres-là que l’espoir est toujours là !

Au plus profond de la longue nuit de brouillard et de désolation, ils ont porté et protégé dans leur main tremblante et glacée la si fragile et si tenue flamme de l’espérance. Jamais, au grand jamais, ils n’ont désespéré du genre humain : la nuit la plus longue, si effrayante soit-elle, à une fin lumineuse ! Telle était leur croyance, tel est mon héritage, notre héritage !

Une certitude demeure : nous sommes capables du pire, mais nous portons au plus profond la dignité humaine, l’étincelle du meilleur, et ce meilleur s’appelle l’humain, tout simplement l’humain !

L’humain prêt à sacrifier sa vie pour que le meilleur advienne, l’humain qui arrose le désert de ses larmes et fait le pari qu’un jour, ce même désert refleurira, forcément.

L’humain, semeur d’amour, passeur d’amour, et qui depuis toujours a refusé d’abdiquer sa certitude du meilleur dans un monde qui affirme le pire, qui n’a jamais abdiqué sa certitude de bienveillance dans un monde où règne la loi de la malveillance et du plus fort.

L’humain inconsolable de sa nature prédatrice, l’humain qui se bat à chaque souffle pour justement ne pas tomber dans la négation de soi !

L’humain qui, parce qu’il a souffert tous les malheurs du monde, souhaite, aspire, se bat et rêve, pour que d’autres ne subissent pas le même sort !

Ils sont là parmi nous, ils ont toujours existé, car sans, il n’y aurait plus aucune vie sur cette Terre !

Sans eux, justement, la Shoah aurait était une œuvre parfaite et universelle !

Ils existent, et je les ai rencontrés ! Ils sont de toutes les couleurs, de toutes les croyances et incroyances, ils sont discrets, humbles et effacés. Ils ne cherchent pas la lumière, ils sont la Lumière !

L’absence de preuves n’est pas une preuve d’absence, et il est faux de croire que seuls l’horreur et le sadisme, seule la négation de soi et de son semblable, seule l’insoutenable haine de soi et du Monde, celle qui souhaite que l’abomination de la désolation soit amplifiée pour embrasser l’humanité dans son ensemble, bref, que seul l’inhumain règne sur cette terre !

NON ! Malgré l’apparente vacuité de notre civilisation, malgré le règne de l’archétype désaxé et malade, malgré la certitude logique que rien ne va plus, l’humanité n’a pas dit son dernier mot !

Il existe une réalité plus vaste que ce monde agité d’ombres errantes et malveillantes, désespérées d’elles-mêmes. Une réalité d’amour, de solidarité, de bienveillance. Discrète, secrète, silencieuse, elle vit au cœur des hommes et des femmes, elle brille dans l’intimité des foyers humains, elle console, nourrit l’espérance, veille sur le meilleur de nous-mêmes. Humble, elle ne s’affiche pas, elle ne fait pas de bruit, car elle ne se plaint pas, elle murmure des chants de tendresse, elle veille fraternellement, elle partage le peu qu’elle a… Elle bénit, sans même s’en rendre compte, elle porte en elle le meilleur de nous-mêmes…
On l’appelle l’Humanité, tout simplement !

Alors, il ne faut pas croire que parce que l’inhumain s’affiche, l’humain serait absent !

Je suis consciente que dans le monde désabusé de la négation de soi, dans ce monde d’apparences, rien que d’apparences, dans ce monde des systèmes clos – où comme dans la caverne de Platon, chaque un trouve sa logique parfaitement satisfaisante pour expliquer tout ce qu’il vit –, dire ce que je dis est impardonnable.

Je m’attends aux foudres des gardiens du Temple de la Transgression, des revenus de tout, des désespérés triomphants qui ont tout simplement abdiqué d’eux-mêmes. Mais Je N’ai Pas Peur !!!!!

Vous avez institué la loi de la Terreur, la Loi du Silence où chaque-un se protège car il sait que s’il parle, il sera la prochaine victime… Alors il se tait ou, dans le meilleur des cas, fait savoir son soutien en cachette…

NON ! Je n’ai pas peur, car je sais l’Amour, je sais l’Humanité ! Et je sais que le meilleur de nous-mêmes est à venir, et que le pire est derrière nous…

Vive la Vie ! Vive l’Humain !

Humainement,

tatiana f. salomon

L’APPEL DE JEAN D’ORMESSON

En Irak, dans un pays déchiré par les conflits ethniques et par le terrorisme, les chrétiens sont isolés. Jean d’O. appelle les Français à leur manifester leur solidarité.

Par Amour de l’Humanite, et aussi, par Amour et reconnaissance envers Celui qui les chrétiens appelent Jésus, j’ai voulu participer dans la mesure de mes faibles moyens à cet Appel, ici et à travers les blogs et forum des Humains Associés. En souhaitant de toute mon âme qu’un jour futur la liberté des croyances et des opinions sera une réalité, dans un monde devenu tolérant, fraternel, Humain !

Pax, Salam, Shalom

t.

N’abandonnons pas les chrétiens d’Irak

L’Irak est un pays dévasté par la dictature, par la guerre, par le terrorisme, par la misère. Tous, dans cette région si éprouvée, sont frappés par le malheur. Un petit nombre d’Irakiens sont plus malheureux, plus isolés, plus menacés encore que les autres : les chrétiens.

Descendants des contemporains d’Abraham – parti d’Ur, en Chaldée -, héritiers d’une des premières communautés par lesquelles est parvenu jusqu’à nous le message du Christ, les chrétiens d’Irak parlent une langue dérivée de l’araméen, la langue de Jésus. Ils constituent une minorité d’environ un million d’individus. Mais ce qu’ils représentent pour le monde dépasse de loin leur nombre. A la croisée de l’Orient et de l’Occident, au coeur des guerres et des violences, ils rappellent la permanence de cette révélation vieille de deux mille ans : tous les hommes sont frères.

Devant l’adversité, un certain nombre d’entre eux ont tenté de se réfugier dans les pays voisins : Syrie, Jordanie, Turquie. Leurs conditions de vie sont affreusement difficiles. Beaucoup sont restés en Irak et leur situation est plus dure que sous le régime de Saddam Hussein. Les épreuves les plus cruelles les accablent. Ils sont la cible des fondamentalistes. Leurs églises sont détruites. Plusieurs de leurs prêtres ont été assassinés, et tous vivent sous la menace. Les demandes de rançon, les enlèvements, les tortures physiques et morales se multiplient. Ils ne reçoivent aucune aide. Ils ne disposent d’aucun recours.

A l’intérieur ou à l’extérieur, la vie des chrétiens d’Irak est un martyre permanent. Pour qu’ils puissent continuer à porter témoignage de leur fidélité, il leur reste un seul espoir : la solidarité des autres chrétiens du monde.

Chrétiens de France, je m’adresse à vous à l’instigation de Pax Christi, qui m’a demandé de rédiger cet appel. Vous avez le devoir d’apporter votre soutien à vos frères d’Irak. Il faut que les chrétiens d’Irak sachent qu’ils ne sont pas abandonnés, que d’autres chrétiens pensent à eux, prient pour eux, agissent pour eux, que tous les efforts seront faits pour améliorer leur existence quotidienne, et qu’il y a pour eux, dans leur longue nuit, quelque chose qui ressemble, au loin, à une lueur d’espérance.

Jean d’Ormesson, de l’Académie française

1988 / 2008… Et si on parlait d’Amour ?

Almitra dit, Parle-nous de l’Amour.

Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s’étendit sur eux. Et d’une voix forte il dit :

Quand l’amour vous fait signe, suivez le.

Bien que ses voies soient dures et rudes.

Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.

Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.

Et quand il vous parle, croyez en lui.

Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.

Car de même que l’amour vous couronne, il doit vous crucifier.

De même qu’il vous fait croître, il vous élague.

De même qu’il s’élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,

Ainsi il descendra jusqu’à vos racines et secouera leur emprise à la terre.

Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.

Il vous bat pour vous mettre à nu.

Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.

Il vous broie jusqu’à la blancheur.

Il vous pétrit jusqu’à vous rendre souple.

Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.

Toutes ces choses, l’amour l’accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.

Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l’amour et le plaisir de l’amour.

Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l’amour vous moissonne,

Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.

L’amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.

L’amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.

Car l’amour suffit à l’amour.

Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, « Dieu est dans mon cœur », mais plutôt, « Je suis dans le cœur de Dieu ».

Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l’amour car l’amour, s’il vous en trouve digne, dirige votre cours.

L’amour n’a d’autre désir que de s’accomplir.

Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu’ils soient ainsi :

Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.

Connaître la douleur de trop de tendresse.

Etre blessé par votre propre compréhension de l’amour ;

Et en saigner volontiers et dans la joie.

Se réveiller à l’aube avec un cœur prêt à s’envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d’amour ;

Se reposer au milieu du jour et méditer sur l’extase de l’amour ;

Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;

Et alors s’endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres.

Le Prophète – Khalil Gibran

1988/2008
Première campagne d’affichage interactive des Humains Associés
Cette campagne gratuite invitait à s’exprimer sur un thème universel : « Et si on parlait d’amour… »
© photo Natacha Quester Séméon