ILS SONT RENTRÉS À LA MAISON !

Après avoir pleuré des rivières, j’éprouve dans un éclair étincelant de beauté, un instant de pure lumière où toute obscurité s’est dissoute comme le sel dans l’eau.

Ils sont enfin rentrés à la maison !

Oui ! La tristesse est la mère de la joie ! הללויה

*Evyatar David, bienvenue chez vous ! Bienvenue à tous les ex-otages, mes semblables, mes frères !
Que la joie demeure ! 🇮🇱

 

*Après 738 jours dans un tunnel à rat et obligé par ses geôliers de l’ombre à creuser sa tombe, Evyatar David a retrouvé la lumière du jour ! Post Tenebras Lux ! Vive la VIE !

7 octobre

 

#7Octobre : voilà deux ans, une éternité, que l’impensable s’est produit ! Plus jamais ça ! se convainquaient les bonnes consciences. Et puis… sortie de son antre, de la plus profonde obscurité, de l’abîme de nous-mêmes, revoilà la bête immonde ! Elle tue, viole, massacre, brûle et, triomphante, ivre de joie, les mains en l’air, teintées du sang chaud des innocents, elle danse et chante en psalmodiant le nom de son dieu, la grandeur de son dieu ! Elle kidnappe ses « proies » pour en faire une marchandise d’échange – mortes ou vivantes, le prix est le même, car la marchandise est rare et précieuse. Le pogrom programmé se concrétise !

Depuis l’obscurité de ses abysses, petit à petit, elle enveloppe la planète. Inversion des valeurs, les ténèbres deviennent lumière et les lumières ténèbres. Aujourd’hui le mal est le bien, et le diviseur est devenu celui qui relie les humains égarés ! Tous ne sont pas atteints, mais la peur les paralyse ! OUI ! il y a deux ans, une éternité, le pire de nous-mêmes s’est réveillé, l’inhumain est de retour un peu partout sur la face de la Terre. Des guerres, des massacres, des cris de haine à peine articulés par des foules innombrables s’élèvent… Au nom d’un dieu !

Je pense d’abord aux enfants, à tous les enfants qui souffrent des guerres, des famines, des massacres, à toutes les femmes violées, enfermées, niées par des fous d’un dieu partout sur la planète, et aussi au petit nombre d’hommes qui se battent au milieu de cet enfer et qui meurent pour qu’elles puissent vivre ! Pour que vive l’humanité, la vraie !

Aujourd’hui je pense à nous, à notre humanité déshumanisée, perdue, égarée dans l’obscurité et dans le chaos ! Je pense particulièrement à vous, #Ariel et #Kfir, et à tous les enfants d’Israël, et je vous demande pardon de ne pas avoir pu empêcher le retour de la bête immonde parmi nous ! Israël est encore une fois le bouc émissaire, la cible première de la bête, mais au nom de son alliance avec la lumière, #ISRAËL résiste et résistera à l’obscurité, aux ténèbres de l’ignorance et de la division !

Oui ! le combat continue et nous avons la certitude que, à chaque attaque, la lumière vaincra les ténèbres ! Et comme de nos ancêtres, ainsi soit-il de nos successeurs et de nous-mêmes, je confirme mon engagement : Vive la VIE et que la lumière soit !

Tableau : Ernst Fuchs

 

Dévoilement !

La prière est un rendez-vous intime, secret, entre l’Amour, l’amant et l’aimée ! Tout ce qui nous enveloppe et nous voile doit être retiré, car l’Amour n’a d’autre support que la lumière. Et c’est dans le « saint des saints », dans le secret de la « chambre cachée » située dans la profondeur la plus profonde de l’être, dans ce lieu de pure discrétion, dans le silence du vide, que la rencontre a lieu ! Pour que cela soit, telles sont les conditions : nul ne peut s’approcher du divin Amour en se voilant la face !

Se dévêtir complètement, se désarmer, se mettre à nu… telles sont les conditions requises !

Le scribe accroupi, Musée du Louvre

POURQUOI ? WHY? בשביל מה

Pourquoi ce bruit, cette fureur, cette horreur, cette haine, où personne ne distingue le vrai du faux, mêlés, entremêlés ?

Pourquoi cet effondrement, cette confusion, ce fracas, cette hypnose, ce somnambulisme planétaire, cette horde de morts-vivants, ce chaos infernal ?

Ce cauchemar éveillé existe-t-il vraiment ?

Sommes-nous piégés dans une illusion collective, une Matrix, ou dans une vérité insoutenable ?

 

Peinture : « Le cri » par Edvard Munch, Nasjonalgalleriet, Oslo

Lech Lekha ! Va vers toi-même

Lekh Lekha !

Je me souviens du saut dans l’espace, d’être enlacée par la plénitude amoureuse du vide !

Je me souviens : le soupir compatissant de la brise, l’éclat de rire des ruisseaux, le tendre fremissement des feuilles d’arbres accueillant les ailes des papillons… la symphonie des cascades, le chant mélancolique et si poétique des cailloux. L’éblouissante beauté de la planète bleue, de la mer mêlée au soleil.

Oui, je me souviens… la surprise émerveillée des fleurs des champs surgissant face à la lumière, là-haut, dans les plaines azurées,

les baignades dans l’or vibrant du soleil, l’allégresse de sculpter les nuages, l’ivresse de chevaucher le vent.

Oui, je me souviens du saut dans l’espace, d’être enlacée par la plénitude amoureuse du vide !

Voyage de retour chez SOI !