Nous passerons demain debout sous le vent

Veillant en soi-même d’une veille infinie, avec le temps, l’horreur même devient beauté.

Alors seulement, la prière imperceptible aura produit une onde qui, propagée à l’infini, se résoudra en Acte de Paix ! Oui ! Par la grâce de la prière, nous finirons par voir les nuages de feu se transformer en eau de miséricorde !

Résister, oui !, mais poétiquement !

« L’effort du poète vise à transformer vieux ennemis en loyaux adversaires. À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide mais le couvert est mis. »

Mais toujours, malgré les horreurs, les deuils, les souffrances, les guerres, demeure la poésie et son but ultime de transparence, de transcendance !

« Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est l’oiseau inconnu. Il chante avant de s’envoler. »

Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté.

Salut à celui qui marche en sûreté à mes côtés, au terme du poème. Il passera demain debout sous le vent.

Shalom, Salam, Pax !
t.

• Arthur Rubinstein – Franz Liszt – Liebestraum n°3 (Rêve d’amour… un document précieux !)
• Citations in Feuillets d’Hypnos, René Char, éditions Poésie / Gallimard , Hypnos est le nom de résistance de René Char.

Israël-Gaza : devoir d’insolence

Égarés, perdus, étrangers à eux-mêmes (et aux autres !), certains hommes aujourd’hui n’ont plus le moindre repère… mais hélas ils n’en cherchent pas non plus, certains qu’ils sont d’être parfaitement établis dans la réalité indiscutable, ayant trouvé le repère ultime, le bon, le seul, l’unique : le manichéisme. Non pas le manichéisme ontologique, médité et argumenté, enseigné par Mani, qui invitait ses adeptes à surmonter le royaume des ténèbres par l’accroissement de l’intensité de la lumière. Leur manichéisme à eux, celui qui exclut, qui décrète qu’il y a les hommes de bien d’un côté et les hommes du mal de l’autre, n’a rien à voir avec celui de Mani qui préconise la douceur, la bienveillance, et de ne pas s’opposer au mal en se croyant hors du mal, mais au contraire en se reconnaissant aussi en lui, et lui en nous, en acceptant sa réalité et sa prise sur nous-même afin de le transformer, le rédimer. Une proposition toute Christique, donc, car ce qui s’esquisse là c’est déjà l’Amour comme rédempteur de l’espèce humaine !

Mais je n’ai pas l’âme métaphysique, cette nuit… J’ai plutôt l’âme d’un oiseau blessé par le refus de ses congénères à prendre leur envol (on voit tellement plus clair d’en haut !), et qui leur demande sans cesse : « Pourquoi ne voles-tu pas ? Quel est donc le poids qui t’empêche de voler avec moi ? Qui t’oblige à rester inerte sur la Terre ? »*

Face à cette déferlante « manichéiste » qui souffle un peu partout, notamment autour de ce fameux conflit israélo-palestinien, face à cette vague incontrôlée qui procure à tous ceux dont elle s’empare une si bonne conscience et l’absolue conviction de détenir la Vérité, d’agir en détenteurs et représentants exclusifs du Bien en défendant à cor et à cri non pas les palestiniens, mais le Hamas (comme si sa Charte n’était pas suffisamment éloquente sur le projet de société qui est le sien), contre un Axe du Mal Absolu incarné par les juifs (comme s’ils ne souffraient pas aussi, soit dit en passant, de cette situation terrible), face à cette certitude indiscutable que « les juifs » ne poursuivent qu’un seul but, celui de tuer, de massacrer, d’exterminer gratuitement des innocents, par simple application de leur nature foncièrement inhumaine, face à tout cela, c’est un fait, l’humain en moi est effrayé, terriblement effrayé !

Non pas pour « moi », mais pour la Bonté Humaine, la Bienveillance Humaine, la Fraternité Humaine, la Vie !

Quelle réponse proposer, quel argument apporter aux Gens du Bien, à tous ceux qui ne doutent pas un seul instant d’être les détenteurs de la vérité, du jugement juste, du bien ? Que dire aux bons, aux toujours bons, immobiles dans leur certitude et tellement satisfaits de ce confortable manichéisme, citoyens d’un monde où l’opinion dicte la vérité aux faits, et pour qui l’univers se divise en deux camps essentiellement inconciliables ? Dans un tel monde, ceux qui n’agissent pas guidés par la seule émotion, qui cherchent et qui doutent, qui tentent de dépasser le simplisme binaire et d’analyser les enjeux et les valeurs défendues par les uns et les autres, tout en tenant compte des conditions locales spécifiques, ceux-là sont considérés d’office comme ennemis de l’humanité, incapables de compassion et réfractaires à la justice et à l’évidence du Bien.

Il est vrai que ce monde de l’image et du zapping dans lequel nous vivons prédispose davantage à la propagande émotionnelle qu’à la réflexion. Quand le « choc des photos » tient lieu d’argument, le discours s’arrête. Mais la justice et la raison s’en trouvent-elles nécessairement renforcées ? Et la recherche des responsabilités, nécessairement partagées et mutuelles, s’en trouve-t-elle facilitée ?

Et les souffrances des êtres humains engendrées par la guerre dédouanent-elles nécessairement ceux qui les dirigent de toute faute et de toute responsabilité, et doivent-elles faire oublier la teneur des idées qu’ils promeuvent ?

Le monde est en guerre, le monde souffre, partout (ou presque), les crises se propagent, s’amplifient et se multiplient. Ce n’est pas le moment d’abdiquer de notre intelligence, de notre raison et de l’universalité de notre humanisme !

Il semble hélas qu’en France, lorsqu’il s’agit de la Palestine, la mesure fasse systématiquement défaut. Pourquoi ?

Est-ce parce que regarder en face ce que le Hamas projette, et risquer d’y voir la négation de tout ce que le siècle des lumières nous a légué, remettrait en cause trop de certitudes et de vérités automatiques ? Est-ce parce qu’il est tout de même difficile d’accepter de trahir ouvertement le meilleur de nous-même, et qu’il est dès lors plus aisé, pour continuer à penser de façon binaire, d’occulter la réalité du Hamas ?

Est-ce parce qu’il est devenu inconvenant et presque scandaleux de dire que, même si Israël aussi a tort, comme tous et comme chacun, il lui arrive aussi d’avoir raison et de mener un combat qui, sur le fond, est utile aux valeurs universelles ?

S’il est un message qu’il me paraisse important de faire passer, en cette circonstance comme en de nombreuses autres, c’est que rien n’est plus dangereux, humainement parlant, que de se considérer comme détenteur de la vérité, comme représentant du bien et de la justice. Il n’y a pas, sur cette Terre, de lumière sans ténèbres. Il n’y a pas d’innocents absolus, ni de coupables absolus. Chercher ce qui nous unit plutôt que, systématiquement, ce qui nous divise : telle est à mon avis la seule solution qui nous reste pour que demain existe encore.

Humainement, donc imparfaitement vôtre,
t.0 ????

t.

« *Ainsi parlait Zarathoustra 


Sinfonia concertante by Mozart, Oistrakh David and Igor Movt 1
Dialogue. L’alto répond au violon.

Je vous souhaite, pour la Nouvelle Année 2009, toute la Bonté du Monde !

Pourquoi la Bonté ?
Parce que en Elle est toute la Beauté du Monde, sa raison d’être !

Dans toutes les traditions, la Beauté est liée à la Sagesse, à la modération (la mesure), au Beau, au Bien. Dans la langue grecque, il y a d’ailleurs identité entre le beau et le bien (kalonkagathon). Platon le démontre avec talent, dans le Banquet notamment. Dans la Kabbale, Tiphereth est au coeur même de l’Arbre, entre la Rigueur, la Mesure et la Miséricorde. Elle est à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de l’homme, elle est sérénité,tendresse, Amour, Sagesse, Paix !
Ibn El Arabi, maitre Soufi, nous invite à méditer sur Elle, qui est en elle-même la Vérité et la Réalité du Monde ! Intemporelle, suprasensible, gratuite, la Beauté « s’impose » à nous et révèle notre présence au monde, pourvu qu’on se laisse faire… qu’on la laisse faire !

Écoute, ô bien-aimé !
Je suis la réalité du monde,
le centre et la circonférence,
J’en suis les parties et le tout.
Je suis la volonté établie entre le ciel et la terre,
Je n’ai créé en toi la perception
que pour être l’objet de Ma perception.
Si donc tu Me perçois, tu te perçois toi-même,
mais tu ne saurais Me percevoir à travers toi.
C’est par Mon oeil que tu Me vois et que tu te vois,
ce n’est pas par ton oeil que tu peux Me concevoir.

Bien aimé,
tant de fois t’ai-Je appelé,
et tu ne M’as pas entendu !
Tant de fois Me suis-Je à toi montré,
et tu ne M’as pas vu !
Tant de fois Me suis-Je fait douces effluves,
et tu n’as pas senti,
nourriture savoureuse
et tu n’as pas goûté.
Pourquoi ne peux-tu M’atteindre
à travers les objets que tu palpes ?
Ou Me respirer à travers les senteurs ?
Pourquoi ne Me vois-tu pas ?
Pourquoi ne M’entends-tu pas ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Pour toi Mes délices surpassent
tous les autres délices,
et le plaisir que Je te procure
dépasse tous les autres plaisirs.
Pour toi Je suis préférable
à tous les autres biens.

Je suis
la Beauté
Je suis
la Grâce
*

Platon nous rapelle que le beau sensible éveille le souvenir de la beauté essentielle, qu’il nous fut donné de contempler lorsque nous faisions encore partie du cortège des âmes ailées emportées dans le cycle de l’âme universelle, comme le suggère plus tard le mythe du Philèbe.

Mohamed nous affirme que D.ieu est Beau et qu’IL aime la Beauté.

D’anciennes traditions nous apprennent que la beauté est antérieure à l’homme, qu’elle a précédé son apparition dans le monde, qu’elle se révèle à nous tantôt sur le visage de la Sagesse, tantôt sur celui des « divines proportions » afin de nous aider à nous ressouvenir de l’Essence même de tout ce qui Est, c’est-à-dire de la Bonté qui est le Visage même de la Vérité, de la Réalité du Monde. De ce Monde qui n’était nullement obligé d’être Beau, et qui pourtant est Beau !

Et si (et j’en suis convaincue !) l’homme n’avait été mis au monde que pour contempler la Beauté, la Bonté, la Grâce ? La Gratitude même de toute création ? Sinon d’ou viendrait cette nostalgie de la Beauté, cette nostalgie de la lumière, cette recherche du Beau et du Bien, cette recherche de la vérité qui habite le coeur des amoureux, cette certitude de sa Réalité, sinon dans le souvenir essentiel de notre propre lumière, de notre propre Beauté, de notre essence même ?

Que percevons-nous dans la perception de l’instant présent (que l’homme nomme l’éveil), sinon l’éclair étincelant de la Bonté/Beauté qui nous saisit et nous révèle l’unicité de tout ce qui est, dans l’instant même qui devient ce qu’il n’a jamais cessé d’être : un Instant Éternel de Pure Grâce, absolument gratuit (sans pourquoi) !

La Beauté de la Vie se révélant à Soi-même, se donnant à Soi-même, avec l’Infinie Bienveillance qui est son Essence, sa raison d’être !

Écoute, ô bien-aimé !

Oui, nous pouvons nous changer nous-mêmes et changer le monde, car nous avons en nous-même la potentialité de la Bonté. J’ai confiance en la Bonté Infinie, et aussi radical que le mal puisse paraître, il ne sera jamais aussi profond que la Bonté qui, in fine, sauvera le monde !

Bonne et Belle Année 2009/5770 😉

Humainement,
t.


Anne-Sophie Mutter – Hebert von Karajan – Vivaldi – Spring mov2: Largo

* Vers l’Union – Ibn El Arabi
Traduction: Eva de Vitray-Meyerovitch

De la complaisance Dieudonnéenne envers l’abjection humaine

De la complaisance Dieudonnéenne envers l’abjection humaine

J’ai beaucoup réfléchi avant de poster ce message, car ce blog est un blog de vie, d’espérance et de foi en l’humanité, fait pour chanter la Vie et célébrer l’être humain, et non pour se condamner ou jeter des pierres. Mais comme nous le savons tous, hélas, nous sommes capables du meilleur comme du pire, et il est parfois nécessaire de dénoncer le pire, ne serait-ce que pour ne pas le reproduire ou y participer.

Je suis infiniment triste d’évoquer ce sujet, surtout en cette période de célébration de la lumière universelle, mais encore une fois, la réalité a dépassé ce qui pouvait être imaginé.

Comme le dit justement Pierre Assouline,  » leurs détracteurs n’auraient pas même osé en rêver : ils l’ont fait. »
Cela s’est passé chez nous, en France, plus précisément le vendredi 26 décembre, au Zénith de Paris, pendant le spectacle « J’ai fait le con » de Monsieur Dieudonné M’bala M’bala.
Un régisseur travesti en déporté, pyjama à étoile jaune présenté par Dieudonné comme « son habit de lumière », a remis à l’universitaire lyonnais Robert Faurisson, pionnier en France du négationnisme, un « Prix de l’infréquentabilité et de l’insolence ». Sous un tonnerre d’applaudissements, produit par les quelque 5.000 spectateurs présents…

Que pouvons-nous dire, écrire, penser ou faire pour empêcher la bête immonde de s’exprimer et de sévir ?

Comment faire en sorte que l’homme ne reproduise plus ce que le nazisme a organisé (je dis bien organisé, comme Dieudonné a organisé sa célébration négationniste) : une extermination méthodique et industrialisée, avec chambres à gaz et fours crématoires ?
Comment un tel système de mort, rationalisé et optimisé, a-t-il pu exister ? Et comment une telle abomination peut-elle être niée aujourd’hui en France ? Et comment cette négation même peut-elle être applaudie, sous couvert de la liberté d’expression ou, pire encore, avec l’aura de la transgression, de l’impertinence et de l’exploration artistiques ?

Il n’y a pas grand chose à ajouter. Mais dénoncer cette abjection, certainement !
Et comme dirait Primo Levi, « si ce n’est ainsi qu’il faut faire, quoi faire ? Et si ce n’est pas maintenant, quand alors ? »

Humainement,
t.

DEVOIR DE MÉMOIRE

En 1976, Primo Levi a rédigé un appendice à « Si c’est un homme », où il écrit :

« j’ai délibérément recouru au langage sobre et posé du témoin plutôt qu’au pathétique de la victime ou à la véhémence du vengeur : je pensais que mes paroles seraient d’autant plus crédibles qu’elles apparaîtraient plus objectives et dépassionnées ; c’est dans ces conditions seulement qu’un témoin appelé à déposer en justice remplit sa mission, qui est de préparer le terrain aux juges. Et les juges, c’est vous. »

[…]

Primo Levi se retrouve dans la file des déportés valides. Ceux-ci vont à la douche pour la « désinfection » puis se font tondre les cheveux et remettre un uniforme rayé et enfin tatouer un matricule. Levi a le numéro 174517. Tout cela rentre dans le cadre d’une entreprise de « démolition d’un homme ».

« Cet alignement de chiffres remplace désormais son nom, sa profession, sa personnalité, ses qualités et capacités. Primo Lévi est mort, remplacé par le Häftling 174517. Le numéro semble donner un certain nombre d’informations sur la place du prisonnier dans cette société particulière : on sait s’il est arrivé depuis longtemps, ainsi que d’où il vient, suivant la date des rafles. Le tatouage ressemble à un rite initiatique marquant l’intégration à une nouvelle société (« nous avons été baptisés »), de laquelle il va falloir apprendre et intégrer rapidement les normes et les attentes. Passage obligé dans la vie du camp, il marque également la contrainte : le tatouage est fait à vie : « aussi longtemps que nous vivrons nous porterons cette marque tatouée sur le bras gauche ».

[…]
“Mais dans la haine nazie, il n’y a rien de rationnel : c’est une haine qui n’est pas en nous, qui est étrangère à l’homme, c’est un fruit vénéneux issu de la funeste souche du fascime, et qui est en même temps au-dehors et au-delà du fascisme même. Nous ne pouvons pas la comprendre ; mais nous pouvons et nous devons comprendre d’où elle est issue, et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer, les consciences peuvent à nouveau être déviées et obscurcies : les nôtres aussi.???

Si c’est un homme (Se questo è un uomo) – Primo Levi

Primo Levi : résistant, fait prisonnier le 13 décembre 1943 à l’âge de 24 ans. C’est un juif italien parmi d’autres.
Arrive fin janvier 1944 à Fossoli près de Modène dans un camp d’internement. Déporté le 21 février 1944, il arrive à Auschwitz. Son témoignage est essentiel.

© photo -Yad Va Shem – Jérusalem

Fêter la lumière…

Joyeuse Hanoukka, Joyeux Noël 2008 !

Arbre de Noël 2008

Quand la lumière s’élève, toutes choses s’élèvent et s’unissent à elle, elle parvient jusqu’à s’abriter dans le lieu de l’Infini, et tout devient Un.*

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec D.ieu, et le Verbe était D.ieu. Il était au commencement auprès de D.ieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. **

Lumière qui est à la fois le visible et l’invisible, le visible de l’invisible, celle qui voit et fait voir.

À travers le voile des apparences, elle nous fait percevoir la trans-apparence et nous dé-voile la substance lumineuse dont sont tissés les rêves et nos corps de rêve. Pure, immédiate, innocente car toujours nouvelle, elle est aussi ce Divin Enfant qui nous porte et nous transporte.

Source de l’étonnement et de l’émerveillement, en Elle est la Vie ! Et la Fête des Lumières nous rappelle que la Lumière, cette lumière dont Saint Jean nous dit qu’elle est venue dans le monde et que le monde ne l’a pas reconnue, est elle-même et en elle-même celle qui éclaire, illumine, purifie, guérit, sauve, vivifie !

Don de Soi à Soi-même… Materia Prima. L’Amour !

Fêter la lumière, c’est donc fêter la Vie, cette Vie qui triomphe de tous les obstacles et qui nous rappelle sans cesse que « Post Tenebras Lux ! »

Salut par milliards de Saluts à la Lumière qui unifie, transfigure, vivifie et révèle l’être à l’Être !

Puissions-nous être de ceux qui transforment toute expérience de vie en rayonnement lumineux !

Et ainsi participer à cette danse où « la lumière monte vers la lumière, la lumière descend vers la lumière », afin que tout ne soit que lumière, lumière sur lumière !

t.

*Le Zohar et Genèse I, 3-4 (Zohar, Berechit 16)
**Évangile selon Saint Jean
©Photo Sacha Quester-Séméon