Saurais-je me souvenir ?

Saurais-je me souvenir ?

Soudain, de ce silence. Ce sublime silence !
Plénitude du vide. Vibration musicale de la lumière. Frémissement dans le vent du feuillage des platanes.
Et puis, et puis… le retour des oiseaux et leur danse dans l’air irisé.

Avec la Seine là-bas, derrière, embrassant amoureusement Saint Louis. L’Île !
Boulevard paisible, comme en contemplation devant le panthéon serein, tel un vaisseau enveloppé de brume…

Mon jardin suspendu, dans l’immobilité du temps, comme une prairie remplie de fleurs des champs, me rappelle à chaque instant que la beauté (bonté) sauve le monde.
Ses oliviers me transportent en Provence. Ça y est, j’y suis ! J’en suis ! Parfum de lavande fleurie. Merveille.

Et puis ce goéland, qui m’apporte des nouvelles de la mer et de ses falaises.
Trois mois de voyage immobile, avec ces merveilleux nuages… qui passent…

Déconfinement ?
Tout le monde ou presque semble se laisser aller à faire n’importe quoi. Comme avant ?
Pas encore le cœur à la balade. Pas même au « Luco ».
Ce qui fut n’est plus. Ce qui sera n’est pas encore.
Oui, je suis prête pour l’inconnu, pour les batailles qui s’annoncent ! Mais j’y vais doucement !
Festina lente !

Fin’amor , gratitude infinie, à mes inoubliables compagnons de bord : @natachaqs, @sachaqs, @parizot, @jardinhugo, à jamais !

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