« QUI DONC, SI JE CRIAIS, M’ENTENDRAIT… »

« QUI DONC, SI JE CRIAIS, M’ENTENDRAIT… »*

« Je chante, et ton âme frémit en reconnaissant d’anciennes paroles ; une voix qui est en toi, et qui s’était tue depuis bien longtemps. »**

Je donnerai toutes mes aurores, mes plus beau rêves, mon sommeil… pour dissoudre l’ennuitement qui nous plonge soudain hors de la joie, hors du printemps.

Ô ! Qu’elle vienne, qu’elle vienne l’ardente flamme des lendemains qui chantent, nous allumer, nous illuminer de l’intérieur.

Quelle vienne la parole poétique qui dissout les ténèbres, repousse la tristesse, disperse les lourds nuages du désenchantement et de la douleur qui enveloppent nos âmes sidérées.

Qu’ils viennent les mots qui guérissent, les mots pardonnants, les mots consolants, tendres et bienveillants. Les mots lumière qui tisseront un nouveau paradigme, un Nouveau Monde !

Des mots qui inspirent à nous Âmes l’ardent désir de l’Humanité, de la Solidarité, de la Fraternité de chacun envers tous les autres.

Des mots d’AMOUR, en somme !

 

*Rilke – Elégies de Duino.

**Le Sefer Ha Zohar (Livre de la Splendeur)

Tableau : Michelangelo – Saint-Michel, chapelle Sixtine

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