« Si les vieux imbéciles n’avaient pas trouvé du Moi que la signification fausse, nous n’aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui, depuis un temps infini, ! ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse, en s’en clamant les auteurs ! »
Les « grandes » personnes mentent, elles sont cyniques et désabusées… Ne les croyez pas !
Les « grandes » personnes mentent toujours !
Seule la poésie réconciliera les hommes !
Seule la Beauté sauvera le Monde !
Seule la Musique rétablira l’équilibre !
Le penchant vers la platitude continuera… Mais des signes d’une aurore nouvelle se lèveront. Cette aurore, cette révolution neuro-poétique se laisse déjà entrevoir à travers la nuit obscure. La servitude volontaire, la servilité obséquieuse envers la plate pensée, le conformisme à la médiocrité mercantile, vont in fine corroder le vil métal, et faire sortir, malgré tout, à cause de tout, l’essence musicale de la Vraie Vie !
Non, le monde n’est pas voué sans appel à la platitude, à la médiocrité.
Il y a un temps pour tout ! Le temps de la Poïésis est arrivé, pour que demain existe encore !
« De l’Amour nous sommes issus, selon l’Amour nous sommes faits »
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Anne-Sophie Mutter at 13 with Herbert Von Karajan
Non, ne les croyons pas !
Ne nous croyons pas nous-mêmes, ni dans le découragement désabusé, ni dans la passivité assoupie, ni dans l’illusion des lendemains vigoureux, déjà maintes fois engloutis dans l’apathie de nos jours éteints.
Oui, l’aurore est au cœur de cette nuit obscure.
Comme vous la faites si merveillement émerger, chère femme aux semelles de vent, cette aurore est l’heure révolutionnaire, cette « révolution neuro-poétique ».
Et la révolution n’a pas de commencement. Comme la Terre sur elle-même (qui n’a jamais « commencé » à tourner : jamais la Terre ne fut sans sa révolution), comme les planètes autour du Soleil, les étoiles autour de la Galaxie, l’univers autour de l’âme universelle… il n’y a pas d’avant l’être.
La révolution n’a pas de commencement : elle est le commencement. On est dans la ronde, ou l’on n’y est pas.
Non, ne nous croyons pas nous-mêmes.
Ce n’est pas en nous-mêmes qu’il faut croire, mais en la vie. Car qui sommes-nous ? Nous ne sommes rien, si nous ne sommes la Vie !
C’est tout à fait Cela !
Cela, la fleur des champs et le ruisseau qui chante pour celui qui sait l’entendre.
De sous la terre, la boue, la glaise le joyaux de la beauté, de la bonté et de l’amour fait surface. Toujours, quoiqu’il arrive, quoi qu’il advienne de nous, de moi, demain existe ici et maintenant.
<3
Rabia vous salue, Mère Veilleuse
« Il nous faut à la fois savoir résister, inventer et construire. Mais comment ? »
Par la puissance do verbe poétique,établir les bases d’un monde radicalement neuf !
Cette musique est comme une onde lumineuse qui danse dans les ténèbres.
Elle est très belle. Comme vos écrits qui touchent le coeur.
Nous savons que nous vivons dans l’obscurité quand nous voyons la lumière.
Je comprends qu’Elle est là. Partout. Encore plus dans notre époque pleine de dangers pour l’humanité. Et sa Présence constante et aimante est une merveille des merveilles.
Le « jeu » en vaut-il la chandelle que je vous vois sans cesse maintenir tantôt chancelante, allumée, courageusement depuis que j’ai eu cette chance de croiser votre chemin… Vous avez mille fois raison et nous avons mille fois besoin que l’on nous rappelle qu’il vaut mieux allumer une chandelle que de maudire l’obscurité.