Ecoute la flûte de roseau et sa plainte…
C’est du feu, non du vent, le son de la flûte […]
C’est le feu de l’Amour qui est dans le roseau... (Rûmi)
2009/2010
Silence et vacuité, page blanche, tel est cet entre-deux où se situe cette nouvelle année : là où ce qui a été n’est presque plus et ce qui sera n’est presque pas encore. Cet entre-deux où se situe aussi la Terre de nos aspirations, la Terre de nos rêves, la Terre Céleste où l’Impossible s’accomplit en fait. Sans cette Terre Céleste, tout serait vain, tout, jusqu’à notre amour le plus profond, tout ne serait que métaphore. Car comment vivre sans rêves, sans élévation, sans transcendance ? Comment vivre en ignorant l’enfant au dedans de nous ? Mon souhait, pour cette toute nouvelle année, est que chacun, ne serait-ce que le temps d’un soupir, puisse se relier à cette Terre de l’âme, boire à cette source d’émerveillement sans fin, et croire à nouveau, comme le savent les vrais enfants, ceux qui n’ont pas d’âge, que tout est possible, que chaque instant est un instant neuf, et qu’à tout moment nous pouvons tout recommencer, et commencer !
Puisse cette nouvelle année qui s’avance être pour chacun celle de la réalisation du désir de son cœur, celle de tous les commencements !
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Merci a vous, chére femme aus semelles de vent, d’être le phare qui éclaire les navires en détresse et leur permet de rejoindre la lumière de leurs port d’attache.
Oui ! j’entends le feu de votre appel dans le chant de la flûte !
Et vos paroles sont la réponse à un coeur inquiet de l’âge et du temps (des projections ?), mais résolu à (re)commencer en ce nouvel an et dans l’instant, le chemin vers Soi.
Mon voeux le plus cher est que vos voeux se réalisent dans cette nouvelle année 2010 !
Presque plus, et presque pas encore…
Comme au sortir de la brume, où le monde se dessine en évocations incertaines, à la présence vague, mêlée d’absence et de mirage…
Pourtant, cette Terre Céleste que vous évoquez, cette Terre de la présence, comment pouvons-nous l’ignorer ? Comment acceptons-nous de vivre, inconsistants, dans la brume de l’inconséquence ?
L’opaque ne se fait transparent que dans la résorption des voiles. Merci pour ces vœux porteurs des seuls ingrédients capables de dissiper la nue : chaleur, lumière… et mouvement !
Puissions-nous nous mettre en route, comme la flûte nous y invite, sur les chemins du vent (ô femme aux semelles aériennes), sur les chemins du feu ! Que je périsse, si je n’ai pas cette flamme !
Oui ! me réveiller, sortir des brumes de l’ignorance, ouvrir les yeux et voir, goûter, sentir la Vie, participer au Vivant mouvement, à l’instant
Mots à mots vous nourrissez cette Terre de l’Âme, de Beauté et de Bonté, graines de Vie, tendre rosée du matin, tout neuf
Dans vos paroles, on peut mettre ses pas et cheminer, aspirée, allégée.
Merci de ces voeux aimantant !
L’entre-deux
de
tous les possibles
Merci chère Femme aux semelles de vent !
Recommencer comme si c’était un commencement, c’est cela la vie. Elle ne se pose pas de question, elle jaillit. Entre ces lignes, je perçois une source fraîche, un souffle qui enveloppe.
Bonne et heureuse éternité
« Ils ont échoué car ils n’ont pas commencé par le rêve. »
Shakespeare
Silence et vacuité
à vivre
entre-deux
au temps de Tout commencé
JE soupire
j’aspire
j’espère
que tout va bien pour toi
Tatiana
Merci …