Avant
les montagnes sont des montagnes et les rivières des rivières
Pendant
les montagnes ne sont plus vraiment des montagnes et les rivières ne sont plus vraiment des rivières
Après
les montagnes sont à nouveau des montagnes et les rivières à nouveau des rivières…
Dénuement du verbe
Infinité de fréquences harmoniques
Vacuité des sens
Perplexité
Le Vrai, le Réel ne peut être dit
Indicible imminence, Sensation, Vide…
Beauté parfaite
Bonté
Présence
t.0 ????
Photo : Mont Huangshan ynwa2005, creative commons
Merci du souffle vivifiant de plus haut que la montagne
Qui donne de l’air, de l’espace, de la vie !
Ce que vos mots me disent :
Que les montagnes et les rivières ne cessent jamais d’être ce qu’elles sont, mais c’est le regard que je porte qui change :
Avant, je ne vois rien, et je ne sais pas que je ne vois pas : montagnes, rivières, … qu’importe le nom donné, puisque je ne vois rien, ce ne sont que des mots posés sur les choses comme un voile … dès-union
Pendant, je réalise, petit à petit, que je ne vois rien et j’apprends à sortir de l’obscurité, à nommer les choses, mais pour nommer, il faut connaître : est ce que quand je dis montagnes, rivières, je sais vraiment ce que c’est ? de quoi je parle ? puisque ce n’est plus ce que je croyais que c’était. Alors les montagnes et les rivières ne sont plus vraiment celles de l’Avant, mais pas encore celles de l’Après… ré-union
Et après, je n’ai plus besoin de voir ou de nommer ce qui est là, puisque je suis ce qui est. Je suis montagne, je suis rivière et les montagnes sont montagnes et les rivières, rivières, ce qu’elles ont toujours été. Union.
merci Ma d’Ame
God bless you too, avant, pendant, après…
Beethoven’s Tempest Sonata mvt. 3 -Fazil Say sur youtube
(pardon pas tres douée pour envoyer le lien !)
fidélité
chantal