La Gratitude – vibration fondamentale de l’univers

Gratitude à La Sagesse créatrice

L’Éternel m’a créée la première de ses oeuvres, Avant ses oeuvres les plus anciennes.

 J’ai été établie depuis l’éternité, Dès le commencement, avant l’origine de la terre.

 Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, Point de sources chargées d’eaux;

 Avant que les montagnes soient affermies, Avant que les collines existent, je fus enfantée;

 Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde.

Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme,

 Lorsqu’il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l’abîme jaillirent avec force,

 Lorsqu’il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, Lorsqu’il posa les fondements de la terre,

 J’étais à l’oeuvre auprès de lui, Et je faisais tous les jours ses délices, Jouant sans cesse en sa présence,

 Jouant sur le globe de sa terre, Et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme.

L’invite suprême

 Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et heureux ceux qui observent mes voies!Écoutez l’instruction, pour devenir sages, Ne la rejetez pas.

 Heureux l’homme qui m’écoute, Qui veille chaque jour à mes portes, Et qui en garde les poteaux!

Car celui qui me trouve a trouvé la vie, Et il obtient la faveur de l’Éternel.

 Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme; Tous ceux qui me haïssent aiment la mort.


La Bible – Proverbes 8

 

Certains diront : ils sont venus en vain
Qu’il ne soit pas dit qu’ils sont venus en vain…

 

Rabbouni Yeshouah, Jésus Christ, le maître incontestable dans le chemin de l’Amour.

Le Sermon sur la Montagne.

Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !
Heureux les affligés, car ils seront consolés !
Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu !
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.

Sayed Idries Shah
Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : 
Parce que c’était lui, parce que c’était moi.

J’ai eu la chance inouïe de connaître Idries Shah. Son livre, “The Sufi???, paru en 1964 (et en 1972 en français) m’a totalement ouverte à la recherche d’une connaissance sans parti-pris social, ethnique, scientifique ou religieux ! J’étais, comme tant d’autres, dans l’incapacité d’accepter, et encore moins de suivre une religion dogmatique et sectaire. Je cherchais un chemin de connaissance, mais pas une voie religieuse ! Le Maître, L’Ami, le jardinier cosmique Sayed Idries Shah, m’a donné accès à cela et bien davantage…

La voie ne se trouve pas ailleurs que dans le service des hommes.
Elle n’est ni dans les rosaires, ni dans les tapis de prière, ni dans les vêtements sacrées.

Saint François d’Assise

François est bien, le disciple exemplaire du Christ, et le christianisme Vivant n’est resté vivant que grâce à lui. Aussi loin que je me souvienne (moi, « la métisse juive »), sa prière apprise par cœur à l’âge de quatre ans, a toujours été les premiers mots susurrés, par celle que j’étais, par celle que je suis devenue, aussi bien à l’aube qu’au cœur de la nuit obscure.

Prière pour la Paix
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie.

Amen.

Seigneur, je n’ai pas le coeur fier,
ni le regard hautain.
Je n’ai pas pris un chemin de grandeurs
ni de prodiges qui me dépassent.
Non, je me tiens en paix et en silence;
comme un petit enfant contre sa mère,
comme un petit enfant, telle est mon âme en moi.
(Ps 131,1-2)

t.
À suivre…

Pianiste – Wilhelm Kempff

9 réflexions sur “La Gratitude – vibration fondamentale de l’univers

  1. Dire et redire que la transmission des savoirs, le souci d’éveiller les esprits, d’insuffler à tous, le sens aigu de la gratitude, est la tache la plus noble de l’être humain.
    Oui, chère tatihannah, le service n’est qu’un signe extérieur, mais réel de l’amour. Celui qui n’aime pas ne peut servir.

    Avec toute ma gratitude et mon affection,

  2. Gratitude, la grâce de la reconnaissance de ce qui donné, joie
    Transmission du don, rivière dont rien n’entrave la course
    De la source à la mer,
    Le coeur s’incline, amoureusement.

  3. Toi
    Mon Seigneur
    Au-delà en moi vers Toi
    Tout en Gloire

    au milieu de ce tollé et de cette foire d’empoigne
    où chacun aspire à une part de choix,
    éclaire moi !
    Comment opère la sanctification de ton nom ?
    Quelle est la part du Roi ?
    Quelle est Ta Volonté ?

    Telle est mon pain, ce jour, en ces interrogations ?

    Accorde moi d’être respectueux et de ne pas m’offusquer des propos maladroits de ceux que je suis amené à rencontrer,
    Donne moi de ne pas oublier que je suis aussi comme eux, pétri de la même glaise !
    Donne moi la force de la bonne volonté et de ne pas sombrer dans le mauvais esprit, belliqueux, diviseur, soucieux de son pré carré !

    Poursuis, en et par ces temps troubles, ma libération et ma guérison
    car Toi seul sait, comprend, et peut
    la Réalité présente
    de Ta Joie éternelle

    en Vérité

    qu’elle soit en fin mienne

    Grâce à Toi

    Amen

  4. Bonjour Belle avant un autre jour…

    « Le Simorgh pose sa serre sur le cœur de qui il veut, il le prend et l’emporte.
    Ne pas être nourriture, bandes mémorielles du cœur déroulés et lues, corps dévoré.
    Devenir cet ami des grands ailés par alliance avec leur roi, leur germe inné.
    Igné votre cœur si il l’enflamme d’un regard, après il ne vous quitte plus.

    Soleil venu en nuit obscure, conjoint en lune était, comment dire ?… Deux lunes
    Ce jour, et pourtant…
    Ce jour, cette nuit, pluriels, lumières venues du lointain pour oindre mon regard,
    Promesse acceptée.
    Ainsi entre père et mère où choisir son viatique ? Il est celui donné, le nécessaire
    Appartient à la quête.
    Jaillis de ventres aimés, nus, nous avons pris stabilité en voix et sons, en ses dits,
    L’autre est resté un mystère…
    Filles du ciel, filles de la terre, soyez aussi profondes que ces cavernes peintes,
    Soyez surtout voyantes !

    Un ciel, une terre, et un voyageur d’entre les mondes des sens, du sens, un ami
    Dans la tornade inéluctable de ce monde. »

    Nos anges rient eux aussi de nous, riont avec eux de nous et de nos subterfuges ainsi il y aura un début de connivence, oui ?

  5. Chère femme aux semelles de Vie,
    votre blog est plus précieux que cent livres sacrés, car la Bonté et l’Amour y parlent au présent, dans la simplicité du don et de la gratitude. Ce retrait, cette ouverture confiante à de plus vastes voix auxquels vous nous appelez sans cesse est illustrée avec une si merveilleuse délicatesse dans cette interprétation de la sonate au clair de lune… On ne peut que vous accompagner dans ces vagues de gratitude.
    Ô, marées ininterrompues !

  6. Oui, chére veilleuse,il faut tout faire pour empêcher l’homme de se dégrader : en se rendant coupable d’ingratitude.
    OUI!
    Revenons à nos valeurs premières qui ont fait la grandeur de notre civilisation. Des valeurs de tolérance, de respect, d’amour, d’honneur et de travail. Des valeurs de vertu et d’honnêteté. Car ces notions risquent bien de disparaitre de notre vocabulaire et de notre quotidien si nous n’y prenons garde.

    Et pis encore, la régression absolue que nous connaissons nous entrainera certainement dans le gouffre de l’inhumanité, de la déchéance, du mal vivre et de la cruauté si rien n’est fait.

    Réfléchissons-y.

    Est-ce bien cela que nous voulons ?

  7.  »Certains diront qu’ils sont venus en vain
    Qu’il ne soit pas dit qu’ils sont venu en vain…

    Non, ils ne sont pas venus en vain.

    Plaisent au ciel que leur coeur s’épanouisse
    en voyant que leur message est porté
    encore sur Terre par ceux qui ont le coeur
    aimant, qui savent dire merci le sourire aux
    lèvres et le visage rayonnant de gratitude.

    C’est parce qu’ils sont là, avec nous, eux, les porteurs de
    Lumière que les trains roulent encore, que les boussoles
    indiquent l’Orient et que le monde ne s’effondre pas.

    Ô mon Dieu ! Ils nous portent et nous les méprisons.
    Ils nous nourrissent et nous les humilions.

    Merci ! Merci à vous d’être là avec nous.
    Merci à  »La Femme aux semelles de vent.

    Non ! vous ne serez pas venus en vain.
    Toujours il y aura sur Terre des êtres qui, comme Vous,
    avanceront sabre au clair sur la voie de l’Amour.

    Félix

  8. mille mercis pour votre précieux blog et le soin que vous apportez à choisir des accompagnements musicaux si judicieux. Je suis moi-même pianiste et je suis très, très heureux d’avoir découvert grâce à vous cette version de la Clair de Lune par W. Kempf. J’en ai le disque chez moi mais il est fascinant de voir son attitude , son économie de moyens en même temps que sa hauteur de vue sur une partition aussi rabâchée.
    Saviez-vous que son professeur lui disait « vous ne jouez pas comme un pianiste, mais comme un homme »?

    Aurélien

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