Cantate à l’enfant

Etui de musicienne
Dans Cela Est Ce Qui Est Là !

L’enfant nouveau né interrogea : Qui suis-je ?
Une voix répondit : Tu es celui qui Est.
Où suis-je ? Une voix répondit : dans l’Univers.
Qu’est-ce que l’Univers, demanda l’enfant ?
L’Espace qui t’enveloppe, répondit la voix.
Où est le début de l’Univers ? Où est la fin de l’Univers ?
Où s’arrête l’Univers ?
L’espace n’a ni début, ni fin, répondit la voix.
Et qu’y a-t-il au-delà ? demanda l’enfant.
La voie répondit : ce qui est ici est dans l’au-delà et ce qui n’est pas ici n’est nulle part.

L’enfant contemple, et en contemplant il se perçoit à l’intérieur de l’espace et il réalise qu’il EST et qu’il sait où il est.

Il se dit donc : je suis là et je sais où je suis.
Et « je suis » est dans l’espace vide…
Et l’enfant réalise que l’espace est ce qui définit ce qu’il Est ! Et qu’il est Cela même et parce qu’il est l’espace il est tout ce qui est.
Et l’enfant se perçoit comme Celui qui Imagine et qui crée par Imagination !

Et l’enfant s’exclama :
Je Suis Est Celui qui Est : Le Vide conscient de Soi-même.
Ceci et Cela, Je Suis !

Photo de natacha quester-semeon

8 réflexions sur “Cantate à l’enfant

  1. Perpétuel recommencement, naissance et mort de l’instant, en l’instant, à chaque instant,
    Le sourire de l’enfant nouveau-né, beauté illimitée, sans début ni fin, illimitée…
    La goutte d’eau est l’océan,
    la vague ne meurt pas, elle est l’art, la musique du vent, le mariage du vent et de l’océan, l’enfant du vent et de l’océan, elle est l’océan.

    Dans Cela Est Ce Qui Est Là !

    Quel beau miroir vous nous tendez là à travers votre plume, grande Dame aux semelles de vent.
    Des milliers de saluts, des millions, des milliards…

  2. Il est bienvenu, on l’attendait. Chacun le porte.
    Pour qu’il arrive, on l’attend. Il faut l’entendre pour qu’il arrive.
    Il naît par le Verbe. Cet enfant est Vi(d)e. Avant qu’il soit, on dormait. Il chante avec ses yeux. De sa bouche s’élève une source fraîche, une eau nouvelle aux parfums reconnus de l’on ne sait où.
    Maintenant, c’est lui qui nous attend. Délivré, Il danse et fait des cercles qui dessinent l’escalier. Il ne sait plus. Il Est.
    😀

  3. Alors Yeoshoua appelle à Lui un enfant,
    un petit enfant,
    et le plaça au milieu d’eux.

    Et là, il nous faut contempler
    ce geste tout insolite de Yeoshoua
    et la surprise, voire l’agacement, des disciples.

    Quel rapport y a-t-il entre le pouvoir et l’enfant ?
    Entre la puissance du Royaume et l’impuissance de l’enfant ?

    L’enfant est par nature
    celui qui dépend d’un autre,
    qui dépend de son père , qui dépend de tous
    La grandeur pourrait-elle appartenir
    à celui qui se reçoit d’un autre ?

    La réponse de Yeoshoua bouleverse
    toutes nos catégories de pensées :
    Oui, celui qui se fait petit comme cet enfant – littéralement :
    celui qui est dans la simplicité naturelle,
    celui qui est spontané, innocent, sans arrière pensée,
    c’est lui qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux.

    Voilà enfin la réponse à la soif de grandeur,
    à l’ambition qui habite le cœur de l’homme,
    qui habite notre cœur.

    Il s’agit de se faire petit.
    Non pas de se croire petit,
    non pas de se proclamer petit,
    mais de se faire petit par amour,
    de s’abaisser à l’instar de la Terre,
    de s’abaisser pour servir Haïm, la Vie.

    Salutation au nouveau né
    Bénédiction ! Bénédiction !

  4. Si BELLE en Bulle, Bébé…

    Sacre ? Alizé, le ventre maternel…

    Plane, et d’un double battement d’ailes,

    D’émoi d’Amour en mois d’Amour…

    Levant le Soleil, 1 beau jour.

    BONNE HEURE : PRESENT.

    Souffle chaud…

    AM §

  5. L’oeil qui s’ouvre amène avec lui un coeur
    qui s’épanche, un coeur si touché par la grâce
    qu’il s’émerveille de tout… De la pluie, du vent, des
    oiseaux… de l’homme…

    L’enfant nouveau-né, innocent… n’est pas méchant.
    Il nous contemple le coeur ouvert, émerveillé.
    Avec son beau sourire qui nourrit notre coeur.
    Il nous tend la main…

    Tant de beauté… Tant de grâce… LA PAIX… LA PAIX.
    Hooo ! Venez… Venez… Venez !

    Ekwala

  6. OUI ! Eliyahou Khidr,
    Oui à ‘Haïm Hâya..
    Oui à la Vie!
    L’enfant se porte bien.
    Il est avec l’Ange
    Dans le silence cristallin du vide

    Bénédiction ! Bénédiction !

  7. AQUA-AERO, D’UN MONDE A L’AUTRE…

    Double inspir, double inspir, le cordon et la bouche :

    Tu passas d’un monde à l’autre.

    Ton corps dont se relient les lignes, ô, nombril souche.

    Suis l’INSTINCT, ton frère, ton Apôtre.

    AM §

  8. BUGALED NOZ *

    Salut du Petit Peuple qui t’écoute et t’observe,
    Perchés, cachés en leurs jeux silencieux.
    Comme les enfants se taisent quand l’adulte survient,
    Rires lutins quand il tourne le dos…

    Lumières fugaces en les coins de tes yeux.
    Servants ils sont de la beauté pérenne,
    Servants de sauvage vie qui heurte les habitudes,
    Les hiatus éclairants en dehors des ornières.

    Ils sont un chant où la peur n’a de rive
    Et l’on produit du bruit pour ne pas les entendre.
    Que ferais-je du dit des garants millénaires
    Si je voyais, si j’entendais ? Faire silence.

    Etre, un voyage, des yeux, une intention
    Eclairée par le peu de nous retenu des anciens.
    Nos anciens que nous portons, légèreté d’étoile,
    En mémoire nous sommes et nous restons vivants.

    thomas

    * »enfants de la nuit » en breton, nommés aussi korrigans. Le peuple fée servant de Titania dans le songe d’une nuit d’été… (par jeu;-)

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