D’abord, il y a eu le Silence. Ensuite, il a fallu habiter ce silence, le faire parler ! La musique est la Parole du silence et il y a autant de silences que de modes musicaux.
La musique est partout, tout le temps, qu’on l’entende ou non. Une mélodie est comme un fragment de pensée, un mouvement spirituel, un dialogue ininterrompu depuis le commencement de tout, qui oscille avec une infinie gracilité entre soi et soi-même, tissant le monde !
La musique est une flamme, d’ailleurs c’est en Elle qu’est la Vie !
Qui d’autre qu’Elle pourrait accompagner le Vide créateur ? L’envelopper, tout en respectant son intimité discrète ?
Vous me direz : mais toutes les expressions musicales ne parlent pas de l’intériorité de l’Être, encore moins de la discrétion, ni n’invitent à l’écoute silencieuse de la vacuité parlante… Certes ! Néanmoins, comme en tout et partout, il y a l’expression proche et l’expression lointaine. La musique dont j’essaie maladroitement de parler est celle qui se fond et se confond avec le silence. Elle est ce murmure quasi inaudible que seule l’oreille intérieure peut entendre, et qui ne parvient à nos oreilles sensibles, frappées de surdité intérieure, que grâce aux êtres musicaux qui la mettent en partition, en partage !
Et si le premier et le dernier souffle, la première et la dernière phase de l’œuvre humaine étaient musicales ?
Et si la « mort » tant redoutée n’était que le retour à l’Accord Parfait Majeur ? Dans la Symphonie de la Vraie Vie ?
Ah! Se dissoudre comme le Sel dans l’Eau !
t.
![Le sel de la Terre [1]](http://static.flickr.com/63/160906530_beef3c66d4.jpg)
Lorsque la conscience retrouve le donateur de ses données, on aborde cette Terre Musicale où l’Impossible s’accomplit en fait. Car toutes nos constructions mentales, tous nos vœux, jusqu’à notre amour le plus consubstantiel à nôtre Être, tout ne serait que métaphore sans l’intermonde de cette terre de l’Âme !
Extrait — Henri Corbin
Terre Céleste et Corps de Résurrection
Buchet Chestel 1960
Photo — Natacha Quester-Semeon
Jeu de miroir entre le silence et la musique, c’est ce que je perçois.
« Et si la “mort??? tant redoutée n’était que le retour à l’Accord Parfait Majeur ? »
Oui, oui, oui !!!
Vos paroles sont de bien belles mélodies.
Merci.
Un son des hautes sphères murmure de plein silence
Je peux vous dire Domenico Scarlatti né à Naples en 1685 mort à Lisbonne en 1757
Une impulsion
Ailes à l’intérieur des nuits de l’athanor des correspondances
Envolée des mots retenus jours durant
Une conquête au-delà des regrets du temps perdu et autres inscriptions lapidaires
Une euphorie qui monte en fleurs d’artifices
Laissant en terre le manteau de chair et de boue
Jean Jacques DORIO (Ephémère Paradis ) Encres Vives
A chacun de vos billets, vos paroles chantent à mon âme une mélodie à la fois si douce, délicate…et si nostalgique…Il n’y a que Vous, certaines musiques de l’intime et de la poésie qui me parlent ainsi…pour mon oreille, vos paroles Sont la musique, la musique du silence !
La musique…toujours un Appel, amoureux, enveloppant et déchirant (des voiles ?)…un rappel qui me semblait venir d' »un ailleurs oublié, si lointain » et cependant toujours présent…Il n’y a donc pas « d’ailleurs »…ou plutôt ce que je nommais ainsi ne serait autre que Soi, et la musique serait la voix, le porte-parole de cet « intériorité de l’Etre » qui nous guide pour nous en retourner…vers soi, en Soi ?
Que le Silence nous envoie des sons pour nous apprendre à faire silence, à l’entendre et à Lui répondre…Cela m’émerveille…me fondre dans la vibration de l’Etre, comme le sel dans l’eau, la vague dans l’océan…Oui !
merci, merci de Vous
David, Jean-Jacques et Nath,
Émue comme les violettes après la pluie… je vous remercie à travers l’imperceptible murmure !
t.
CHAMAN, DEVI loue des chants…
Chat-man des villes, oud et chant ;
Les cents ciels, Népal…instruments…
Mets : la Musique, allie tes forces de Vie…
ô, Rythme de Ton Coeur;
Ki : pulse à-pic en toi la vigueur !
Humanimal Sacré en printemps d’Ether vierge…
Le Temps joue pour Toi…
L’âme Aime le son chaque Instant, le son du Souffle Ki, Respire…
Léchant de l’air…
L’âme, aire du Souffle, calme la course du navire :
Joue-Toi du Temps !
Le texte de la Genèse revisité en quelque sorte en une réconfortante méditation.
Vos textes sont toujours prétexte à rêver, tissant sur le silence un réseau de mots pesés et pensés. Merci de ces offrandes.
Je découvre votre blog par le commentaire que vous avez mis sur celui de Pierre .
J’en suis très heureux car les textes que vous choisissez correspondent completement à mes aspirations , semblent choisis pour moi !!!!
Les photos sont en harmonie , tout me fait très plaisir .
Je reviendrai souvent .